jeudi 24 mai 2012

Présentation de la vidéo : Une aventure hors du commun





Voilà le projet Des Ailes pour la science d'Adrien Normier et de Clémentine Baccri !

Pour suivre leur actualité :  http://www.wingsforscience.com/


mardi 31 janvier 2012

Bilan de la météo

Tableau de l'ensemble des relevés météorologiques de Reykjavik, en Islande :
 

   Température      Humidité          Direction   ventForce vent     Pression
 13/11/2011          8°C81%        SE6km/h         /
14/11/2011       10°C94%       SE39km/h         /
15/11/2011        9°C87%       SE4km/h 1008 hPa
16/11/2011       8°C81%       E5km/h 1006 hPa
17/11/2011       7°C83%       E5km/h 1005 hPa
18/11/2011       8°C66%       E5km/h 1000 hPa
19/11/2011       6°C87%       SE2km/h 998 hPa
20/11/2011       5°C66%       S23km/h 987 hPa
21/11/2011       7°C85%       E5km/h 998 hPa
22/11/2011       4°C70%       E10km/h 975 hPa
23/11/2011        3°C65%       SO11km/h 986 hPa
24/11/2011       0°C86%       SE2km/h 981 hPa
25/11/2011       1°C86%       SE4km/h 984 hPa
26/11/2011      -1°C80%       E4km/h 987 hPa
27/11/2011      -1°C74%       SE3km/h 990 hPa
28/11/2011       1°C75%      NE15km/h 970 hPa
29/11/2011      -4°C68%      NE2km/h 982 hPa
30/11/2011      -9°C57%      E3km/h 990 hPa
01/12/2011      -1°C80%      SO6km/h 993 hPa






Carte mondiale des vents de surface (source : energiein.e-monsite.com)
 



Avec nos bulletins météorologiques, nous avons pu constater que durant un mois :

- la température varie de - 9°C à 10°C
- l'humidité varie de 57 % à  94 %
- la pression varie entre 970 hPa et 1008 hPa
- selon nos relevés, la direction principale du vent en Islande est le vent d'est. Cependant, en effectuant des recherches, nous avons constaté que les vents dominants de l'Islande sont les vents d'ouest (voir tableau ci-dessus). Nos relevés, ou le site dans lequel nous avons pris nos sources, ne sont donc pas très fiables !  Donc si on veut survoler le volcan Eyjafjöll, il faut arriver par l'ouest, et prendre l'aéroport de Vestmannaeyjar.



Localisation des différents aéroports en Islande et du volcan Eyjafjöll (source : www.mapsofworld.com)




vendredi 6 janvier 2012

Problématique sur le thème choisi

Nous avons choisi la problématique suivante  :
Quels sont les aménagements et la prévention mis en place pour limiter les risques dus au volcanisme et à la sismicité en Islande ?



1ère Partie : Le volcanisme

Qu'est-ce qu'un volcan ?  

Un volcan est un relief édifié par des laves et les projections (gaz, cendres) issues d'une fissure de l’intérieur du globe. L'édifice volcanique a souvent une forme d'un tronc de cône, ouvert au sommet par une cavité centrale, le cratère. On distingue quatre types principaux de volcans (volcans hawaïens, stromboliens, vulcaniens, peléens).


Comment est l'activité volcanique en Islande ?

L’activité volcanique en Islande est en grande partie liée à la divergence des plaques tectoniques américaine et eurasienne. C’est pourquoi elle se manifeste essentiellement le long de la dorsale médio-atlantique qui se dédouble en sa partie émergée. Ainsi on trouve une première ceinture volcanique active d’axe sud-ouest/nord-est qui s’étend depuis la péninsule de Reykjanes jusqu’à la calotte glaciaire du Langjökull, et une seconde ceinture active, s’étendant depuis l’archipel des Vestmann au sud jusqu’à la calotte glaciaire du Vatnajökull au sud-est puis l’Öxárfjörður au nord.
Généralement précédées par des tremblements de terre pouvant être détectés par les sismographes, les éruptions volcaniques peuvent néanmoins survenir contre toute attente.

Quelles sont les mesures de prévention à prendre ? 

Comme les gens viennent habiter aux pieds des volcans, il est obligatoire de connaître les zones à risques. Les autorités doivent mettre en place des interdictions de construire sur les terres les plus proches des volcans pour éviter des catastrophes. L’Homme commence enfin à arrêter de construire aux pieds des volcans mais cependant, certains s’y installent quand même sans aucune autorisation.
Les peuples habitants sur les flancs du volcan n'ont aucune envie de le quitter. Il faut donc compter sur le fait qu'il y a des hommes présents autour de ces volcans et que l'on ne peut les évacuer qu'une fois que les scientifiques sont sûrs que l'éruption est imminente. En effet, si les scientifiques n’en sont pas certains, les autorités n’évacueront pas car la perte économique serait trop grande. Encore une fois, c’est l’argent qui détermine le sort de milliers de vies humaines.
 
La prévention sert donc à minimiser les pertes humaines puisqu'il est impossible de déplacer ces populations.
Les autorités doivent aussi investir de l'argent pour que le volcan soit surveillé et que l'on puisse ainsi diminuer les risques.
Les moyens investis dans la prévention dépendent des hommes au pouvoir mais aussi (et principalement) de l’économie du pays. En effet, les pays en voie de développement n’ont malheureusement pas les moyens de prévoir ce genre de catastrophes.
Il existe pourtant des moyens de les éviter, mais cela coûte cher et certains pays ne peuvent pas se payer une bonne surveillance. 
Pour éviter la panique lorsqu'une éruption se déclenche, il faut qu'il y ait eu une information préalable auprès de la population. Celle-ci doit absolument connaître les dangers qu’elles encourent pour ne pas faire des erreurs irréparables (par exemple se mettre au balcon lors d'un séisme). Ce sont les autorités qui doivent effectuer ce travail, ils doivent apprendre à la population dès le plus jeune âge ce qu’est un volcan et comment elle doit réagir en cas de danger.
Les autorités doivent mettre en place tout un plan d'évacuation, pour que les habitants puissent fuir si c'est le seul moyen possible. Des exercices d'alertes doivent être effectués régulièrement pour que les gens sachent quoi faire afin que le système d’évacuation se mette au point.
Des secours spécialisés doivent être prêts à intervenir car les blessures sont différentes de la normale, brûlures de la peau, obstruction des voies respiratoires.
Les autorités doivent écouter les scientifiques, ce sont eux qui peuvent le mieux prévoir ce qui va se passer.
Malheureusement, nous ne connaissons pas tout des volcans ou des séismes, nos connaissances sont donc limitées. L’homme doit sans cesse chercher à comprendre davantage ces phénomènes fascinants mais néanmoins meurtriers.
Le volcanisme est un risque majeur contre lequel l’homme ne peut que se protéger de manière passive. On ne peut empêcher une éruption d’avoir lieu. Mais on peut tenter de la prévenir et de prendre des dispositions pour minimiser ses conséquences sur le plan humain, la protection des biens n’étant pas une priorité.

Ainsi, contrairement à d’autres risques naturels, la réduction du nombre des victimes est parfaitement possible. Mais en ce qui concerne les biens rien n’est garanti.
Les clés de cette protection passive sont une solide connaissance de l’histoire du volcan, une surveillance capable de détecter tout signe annonciateur d’une éruption, une information préventive de la population, un système d’alerte et enfin des moyens de protection (évacuation principalement) prêts à être mis en œuvre.
En résumé la prévention avant éruption contre le risque volcanique s’articule autour de deux pôles : la prévision, à travers l’étude du volcan, et la préparation des populations et des services de secours.


Études des volcans

La prévision des éruptions est la première étape de prévention des risques volcaniques. L’étude des événements antérieurs permet de comprendre le fonctionnement du volcan et de tenter de prévoir les éruptions futures (type d’éruption prévisible, délimitation des zones atteintes par le passé).  L’étude de l’activité actuelle du volcan est également primordiale, puisqu’elle doit permettre de prévenir l’imminence d’une éruption. La surveillance volcanique se fait à partir d’observatoires ou de stations d’alerte qui préviennent de l’évolution d’un volcan en étudiant les variations de différents paramètres liés à l’activité volcanique.
On distingue quatre familles de paramètres :
  • l’activité sismique : une éruption volcanique est toujours précédée d’une activité sismique qui traduit la montée d’un magma juvénile.
  •  les paramètres géophysiques : la mise en place autour d’un volcan d’un réseau de stations sismiques est le moyen de détection des éruptions le plus efficace. La modification d’autres paramètres géophysiques (magnétique, gravimétrique, électrique, etc.) permet également de caractériser une évolution dans l’activité volcanique.
  •  la déformation du volcan : lorsqu’un magma arrive sous un volcan, il occupe de l'espace, ce qui se traduit par une déformation en surface, généralement un gonflement. Cette déformation peut être mesurée par des appareils installés sur place (extensomètre par exemple) ou par des images satellitaires
  •  les changements dans la composition des gaz volcanique : l’arrivée d’un magma juvénile peut être mise en évidence par des changements dans la température et la composition géochimique des gaz qui accompagnent le volcanisme.
Afin de déterminer à partir de quel niveau un changement dans l’un de ces paramètres est révélateur de l’imminence d’une éruption, il convient de connaître les variations indépendantes de toute activité volcanique, mais liées à des cycles naturels tels que la température ou les précipitations. Il est nécessaire de différencier ces deux sortes de variations.

Ces changements peuvent être perçus grâce à différents appareils de mesure très performants :

- Les inclinomètres détectent les variations de la pente. En effet,la pression et la remontée du magma augmentent la structure du volcan et déforment le cône de ce dernier. Les inclinomètres, placés sur les volcans. Il existe différents types d'inclinomètres, celui de Blum est composé d'un pendule horizontal suspendu par deux fils de quartz ou de silice. Comme pour les sismographes, la combinaison de tous les appareils permet aux volcanologues de localiser la remontée du magma et son probable point de sortie.
- Les sismomètres (sismographes) enregistrent les ondes sismiques produites par le déplacement du magma afin d'établir une base de données aux volcanologues. Cette base est complétée par d'autres stations sismiques pour donner un ensemble performant à l'étude du volcan. Une station sismique est composée d'un sismographe, d'un poste radio, le tout alimenté par une station solaire. Une fois toutes les informations recueillies, on peut déterminer la position de l'épicentre et de l'hypocentre de la secousse. Ces informations permettent ainsi de déterminer la progression du magma dans la roche, sa vitesse et sa direction. On peut donc savoir quand le magma va arriver à la surface.
 - Les distancemètres comparent le temps que met le faisceau d'un laser entre un point fixé sur le volcan et un autre sur une zone écartée de toutes variations dues au volcan. Une fois la distance calculée on peut trouver la variation, s’il y en a une, de la position du marqueur positionné sur le volcan. Cela permet d'apercevoir les modifications des flancs du volcan donc de savoir si le magma remonte à la surface.
 - Les volcans en activité bougent et forment des failles sur leurs pentes qui sont visibles à l’œil nu. La remontée du magma provoque un soulèvement du cône. Cela agrandit les failles du volcan. En observant ces déformations, on peut mesurer grâce aux extensomètres les écartements et aussi les fermetures de ces failles.
- Les GPS permettent de suivre les déplacements du volcan et les mouvements de son cône. La photographie par satellite montre aux volcanologues la forme du volcan à un moment bien précis. Une deuxième photographie prise un peu plus tard va permettre une comparaison entre ces deux documents. Le résultat de cette analyse montrera les différentes positions du volcan, on établira ensuite avec toutes les photos prises la géométrie générale de la déformation.
- Les gravimètres décèlent les différences entre les densités du magma et des roches qui l’entourent.
- Les récolteurs à gaz permettent de recueillir les gaz pour les analyser en laboratoire. Des gaz sont dissous dans le magma. Vu la pression qui est exercée dans la chambre magmatique dès qu'une fissure se crée elle engendre une dépression qui laisse échapper des gaz. Ces derniers remontent à la surface et sortent sous forme de fumeroles. Comme les solubilités des gaz ne sont pas identiques, ils ne sortiront pas tous en même temps durant la phase de l'éruption. L'analyse des gaz permet de savoir quel type de lave on risque d'avoir et quelles roches composent le volcan. Le problème avec les analyses de gaz c'est qu'elles sont ponctuelles, comparées aux autres moyens de surveillances disponibles qui eux sont continus. Les volcanologues sont à la recherche de nouvelles techniques qui permettraient de faire des analyses directes. Pour l'instant dans le domaine de la chimie, le seul gaz qui permet de prédire une éruption est le radon qui surgit quelques jours avant une éruption volcanique.

Les appareils de mesure envoient des signaux à l'observatoire qui les décryptent grâce à des ordinateurs. Les volcanologues analysent ensuite ces mesures en tenant compte de l'histoire du volcan étudié, de son activité et de ses dernières éruptions. L'observatoire est chargé d'informer les autorités en vue d'une explosion. Cela permettra de diffuser l'alerte dans les villages concernés et d'évacuer la population si le risque est élevé.
Dans les villes à proximité de volcans, on trouve généralement des affiches d'information préventive.

Les données enregistrées par tous les appareils sur les volcans procurent des informations qui sont analysées chacune de leur côté puis assemblées, fournissent une base sûre pour prédire une éruption. On remarque qu’une grande partie des observations est liée à la remontée du magma à la surface. Les informations reçues permettent de prédire où et quand, mais pas comment. Ces dernières sont sauvegardées et permettent de comparer le déroulement des anciennes éruptions avec celles du futur. Les volcans ont chacun des caractères bien précis, il est donc impossible d'utiliser les informations d'un volcan pour un autre. Les éruptions peuvent être décrites plusieurs jours à l'avance comme ce fut le cas pour le volcan basaltique du Krafla en Islande. Les coulées de lave sont plus faciles à prédire mais elles sont aussi moins dangereuses. La recherche avance et tous les jours de nouvelles découvertes permettent la progression de l'observation et l'étude des volcans. Toutes les données recueillies dans le monde entier sur tous les volcans apparents font avancer les performances des appareils et les connaissances des volcanologues, toutefois, les volcans restent souvent imprévisibles et les techniques de prévision ne suffisent pas toujours.



Sismomètre
   
Distancemètre

GPS

Gravimètre
Récolteur à gaz
Récapitulatif des moyens de prévisions
   
Études des mesures de protection

Les mesures de protection correspondent à la seconde étape de prévention des risques volcaniques.
  • Toujours  porter un casque à proximité d’une éruption.
  • Éviter les zones de retombée de cendres. Elles sont souvent frappées par la foudre et l’obscurité peut y devenir totale. Pris dans une averse de cendres, prendre le chemin le plus court en se dirigeant perpendiculairement au vent.
  • Porter un masque anti-poussières. A défaut, placer un tissu humide contre le nez et la bouche.
  • Rester dans une zone aérée en évitant de se rendre dans les zones basses, où les gaz mortels, difficiles à détecter et souvent inodores, peuvent s’être accumulés.
  • Fermer les fenêtres placées dans l’axe de l’éruption et condamner l’ouverture de la cheminée afin d’éviter la pénétration des cendres.


2ème Partie : La sismicité

Qu'est-ce qu'un séisme ?

Un séisme est un mouvement vibratoire du sol généré le plus souvent par les mouvements des plaques tectoniques qui composent l’écorce terrestre. Ces mouvements de divergence ou de subduction des plaques se traduisent à une échelle plus fine par le jeu ou le rejeu de milliers de failles. Ces failles sont dites normales s’il y a mouvement d’extension et divergence des blocs que la faille sépare, inverses s’il y a mouvement de compression et chevauchement des blocs, et transformantes ou décrochantes s’il y a coulissage horizontal des blocs. 
Au côté de ces séismes d’origine tectonique, il faut mentionner la possibilité de séismes d’origine humaine, qu’ils soient artificiels (tirs de mines, explosions) ou induits (mise en eau de réservoirs, injections d’eau en profondeur, soutirage de gaz ou de pétrole, etc.), et de séismes naturels liés par exemple à l’activité volcanique et aux mouvements des langues glaciaires.

Qu'est-ce que la magnitude et l'intensité ? 
 

Tout mouvement vibratoire du sol se traduit par une magnitude et une intensité  : 


  • La magnitude d’un séisme est la mesure de l’énergie libérée au foyer de ce dernier (hypocentre microsismique). Elle se mesure sur l’échelle de Richter. 
  • L’intensité d’un séisme correspond aux effets du séisme en surface, qu'ils soient seulement observés ou ressentis par l'homme (réveil, chute d'objets, fissures ...) ou qu'ils aient causés des dégâts plus ou moins importants aux constructions. L'intensité d'un séisme dépend du lieu d'observation des effets causés par le séisme. Elle décroît généralement lorsqu'on s'éloigne de l'épicentre du séisme mais varie aussi selon la structure géologique. Elle est évaluée via une grille d’analyse qui prend en compte les effets sur les personnes et sur les bâtiments : l’échelle EMS-98 (European Macroseismic Scale 1998). 

Les séismes peuvent se traduire en surface par un certain nombre d’effets dont certains sont extrêmement destructeurs ( destruction de bâtiments, reprise d’activité volcanique, glissements de terrain, tsunami...).


Comment est l'activité sismique en Islande ? 

En Islande, les séismes sont essentiellement dus à la divergence des plaques américaine et eurasienne. Ce phénomène d’écartement n’étant pas homogène sur la totalité de la dorsale médio-océanique, il y a une fracturation de cette dorsale en plusieurs segments.
C’est le jeu ou le rejeu de ces failles transformantes qui sur le sol islandais provoquent les séismes les plus importants. Ces séismes sont particulièrement à craindre dans le sud et le sud-ouest du pays, depuis la péninsule de Reykjanes jusqu’aux plaines alluviales de la SISZ (South Iceland
Seismic Zone) qui s’étend entre les volcans Hekla et Hengill, où coulent la Þjórsá et le complexe Hvítá-Ölfusá et où se trouvent les communes de Selfoss et Hella. Cette région a été frappée par des séismes puissants en 1732 et 1734, 1784, 1896, 1912 et plus récemment les 17 et 20 juin 2000, ces deux derniers séismes ayant atteint une magnitude de 6,5 sur l’échelle de Richter.

Quelles sont les mesures de prévention à prendre ?

La prévention du risque sismique repose en premier lieu sur l’application de règles de construction parasismiques, qui garantissent seulement  le non effondrement d’un bâtiment dans un contexte de sismicité maximale probable sur le lieu étudié.
Comme il n’existe actuellement aucune méthode fiable qui permette de dire avec précision quand un séisme peut survenir, il convient d’être actif, collectivement et individuellement, en prenant par exemple toutes mesures susceptibles de réduire les risques de dommages et de blessures sur le lieu du domicile.
 
Voici donc les mesures de prévention en Islande :
 
  • Attacher meubles, étagères et objets lourds au sol ou bien aux mur.
  • Ne pas laisser d’objets lourds en haut d’étagères ou accrochés au mur.
  • Sécuriser les équipements de chauffage et radiateurs. Savoir où se trouve le coupe-circuit électrique et le robinet d’arrivée d’eau. 
  • Sécuriser l´accrochage des tableaux et des éclairages muraux. Mettre un loquet de sécurité aux portes des meubles de rangement.
  • S’assurer qu’aucun objet ne puisse tomber sur les lits.
  • S’assurer que les caissons du plafond et le plancher sont correctement fixés.
  • S’il existe un risque de tremblement de terre prévisible à court terme (risque de secousse principale faisant suite à des séismes précurseurs ou risque de répliques faisant suite à la secousse principale), éloigner les lits des fenêtres et couvrir ces dernières afin de prévenir les projections de verre si elles venaient à se briser.
   Pendant un séisme :
 
  A l’intérieur d’un bâtiment au moment où se déclenche un tremblement de terre, éviter de rester à proximité :
  • De mobilier pouvant tomber.
  • D’objets pouvant tomber d’étagères ou de meubles (tout particulièrement dans les cuisines).
  • De radiateurs pouvant tomber.
  • De bris de verre.
  • De gravats.
Ne pas courir pas sans but à l’intérieur, ne pas se précipiter à l’extérieur en paniquant, mais se protéger d’éventuelles chutes d’objets :

  • S’accroupir dans l’encadrement d’une porte ouverte.
  • Se couvrir la tête.
  • Demeurer dans l’embrasure de la porte. 
ou :
  • S’accroupir dans le coin d’une pièce contre des murs porteurs.
  • Se couvrir la tête.
  • Restant sur place, si possible.
ou : 

  • S’accroupir sous une table.
  • Se couvrir la tête.
  • Demeurer entre les pieds de la table.

A l’extérieur
  • Trouver un endroit dégagé en s’éloignant des bâtiments et pylônes électriques.
  • D’une manière générale, rester à bonne distance de toute structure dont la hauteur vous est supérieure ou égale.
  • Se baisser et se protéger la tête (avec au moins une main) s’il n’est pas possible de gagner un endroit dégagé.
  • Risque de glissements de terrain en montagne : éviter sommets et pieds de versants.
  • Risque d’éboulement dans les fjords : ne pas rester à proximité des versants les plus raides.
  • Risque d’écroulement rocheux sur la côte : éviter hauts et pieds de falaises.
  • Au volant d’un véhicule, s’arrêter dans un endroit sûr.
     Après un séisme :
  • Mettre des chaussures (si le sol est jonché de débris) 
  • Se procurer une trousse de premier secours si nécessaire. 
  • Vérifier s’il y a des blessés, et si tel est le cas, appeler le 112. S’il n’est pas possible d’obtenir de l’aide par téléphone, marquer l’endroit de l’accident avec un drapeau.
  • Couper l’arrivée d’eau et de chauffage s’il y a une fuite non réparable ; couper l’alimentation électrique si la maison est endommagée.
  • Vérifier qu’aucun feu ne s’est déclaré ; ne pas utiliser pas de flamme s’il existe un risque de départ de feu.
  • Quitter calmement le domicile si sont état ne permet pas d’y rester. Beaucoup d’accidents surviennent lorsque des personnes, cédant à la panique, tentent de s’enfuir au milieu des débris.
  • S’habiller en fonction des conditions météorologiques. La voiture constitue souvent la première source de chaleur disponible et dispose en outre d’une radio. Les centres d’aide et de regroupement se situent dans les écoles.

  • La Sécurité Civile diffuse des communiqués via la radio d’état.
  • Ne jamais toucher les pylônes électriques qui ont été abattus.
      






mardi 3 janvier 2012

Problématique sur la météo

Nous avons choisi la problématique :
Comment varient les paramètres (température, pression, force du vent, humidité relative) pour réaliser un bulletin météorologique selon l'altitude ?

Pour répondre à cela, nous avons envoyé plusieurs missions (comme prélever la température de l'air à différentes altitudes, interviewer un volcanologue sur la variation de ces paramètres selon l'endroit où l'on se trouve) à Adrien et Clémentine, mais le mail a été envoyé trop tard !


Nous allons quand même y répondre, en concevant un protocole expérimental et en nous aidant de la conférence que Monsieur Pierre DE FELICE, chercheur au laboratoire de météorologie dynamique du CNRS, et professeur de météorologie et de climatologie, nous a donnée.


 Est-ce que les paramètres météorologiques varient selon l'altitude ?


Hypothèse : Les paramètres varient selon l'altitude.

Expérience : Nous avons choisi de relever le bulletin météorologique pendant quelques jours de deux villes proches ayant des altitudes différentes.
Les deux villes sont Aurillac et Clermont-Ferrand, d'altitude respective 620 et 321 mètres.

Nous n'avons malheureusement pas pu faire cette expérience sur deux villes islandaises, par manque de données météorologiques.

Météo du jeudi 5 janvier :


Aurillac :                                          

Heure :                   9h                   15h                         
Temps :                  Ciel couvert      Pluies faibles            
Force du vent :       10km/h            13km/h                   
Direction du vent :  S                      SO                       
Précipitations :        0 mm               0.3mm                  
Humidité relative :   96%                96%                   
Pression :               1023 hPa         1025 hPa              
Température :         6°C                  8°C                        

Clermont-Ferrand :

Heure :                 12h                           23h
Temps :                Soleil dégagé             Dégagé
Force du vent :     9km/h                       9km/h
Direction du vent : N                             NO
Précipitations :      0.1 mm                     3.7mm
Humidité relative : 70%                         99%
Pression :             1028 hPa                  1029 hPa
Température :       8°C                           11°C


 Météo du vendredi 6 janvier :


Aurillac :                                    

Heure :                 15h                                                                       
Temps :                 Légères pluies                                           
Force du vent:       46km/h                                                             
Direction du vent : NO                                                                       
Précipitations :       0.3mm                                                          
Humidité relative :  93%                                                                     
Pression :              1016 hPa                                              
Température :         8°C                                              

Clermont-Ferrand :

Heure :                14h                         
Temps :                Partiellement nuageux          
Force du vent :     30km/h                   
Direction du vent : NO                          
Précipitations :      0.1 mm                   
Humidité relative : 66%                      
Pression :             1016 hPa             
Température :       8°C

                     
 Météo du samedi 7 janvier :


Aurillac :                         

Heure :                 16h                                                            
Temps :                 Légères pluies                     
Force du vent:       23km/h                                                     
Direction du vent : NO                                                               
Précipitations :       0.6 mm                                                 
Humidité relative :  92%                                                          
Pression :              1025 hPa                                               
Température :        3°C                                     

Clermont-Ferrand :

Heure :                 15h                         
Temps :                 Ensoleillé sans nuages         
Force du vent :      6km/h                   
Direction du vent : NO                          
Précipitations :      0 mm                   
Humidité relative : 75%                      
Pression :             1028 hPa             
Température :       7°C  


 Météo du dimanche 8 janvier :


Aurillac :                          

Heure :                 13h                                                       
Temps :                 Couvert                                     
Force du vent:       19km/h                                             
Direction du vent : NO                                                            
Précipitations :       0 mm                                              
Humidité relative :  87%                                                  
Pression :              1027 hPa                                       
Température :        5°C                               

Clermont-Ferrand :

Heure :                  13h                         
Temps :                 Partiellement nuageux      
Force du vent :      0km/h                   
Direction du vent : NO                          
Précipitations :      0.1 mm                   
Humidité relative : 81%                      
Pression :             1029 hPa             
Température :       6°C  



Conclusion :

On remarque donc que la température et la pression de l'atmosphère diminuent lorsque l'altitude est plus élevée. En effet, la température et la pression de l'atmosphère varient en fonction de la position sur le globe, de l'altitude et du moment (saison, heure de la journée, conditions locales de météorologie etc...). Les valeurs dites « normales » de pression et de température seront définies en fonction de l'altitude. À faible altitude, la pression atmosphérique baisse de 1 hPa chaque fois que l'on s'élève de 8 mètres, et la température baisse d'environ 1°C chaque fois que l'on s'élève de 150 m ( perte de 6,5°C par kilomètre, soit 1°C pour 154 m).

Variation verticale de la pression de l'air aux latitudes moyennes (feuille donnée par M. DE FELICE)


Modèles de variation verticale normale de la température de l'air (feuille donnée par M. DE FELICE)




(source : Google images)

La vitesse du vent varie selon l'altitude. Ces cartes météorologiques montrent que la pression, la température et les vitesses de vent sont très différents entre le niveau du sol et la haute atmosphère. Ainsi, pour les avions, on a besoin de systèmes de prévisions météorologiques particuliers. La vitesse du vent augmente avec l'altitude, et les vents habituels près de la tropopause seraient considérés comme des tempêtes au niveau du sol. Mais en passant dans la stratosphère, il n'y a pas que la température qui  change: la vitesse du vent se met fortement à décroître.




Variation de la direction du vent en fonction de l'altitude (source : u-picardie.fr)

La direction du vent change également selon l'altitude. Au sol, sur le continent, le trajet des vents suit plutôt la force de gradient du fait du frottement; il est fortement influencé par la topographie. En altitude, les vents sont complètement déviés par la force géostrophique et suivent les isobars.

Donc l'hypothèse est vérifiée : Certains paramètres varient selon l'altitude. Avec l'altitude, la pression atmosphérique et la température diminuent, la vitesse du vent augmente (pas tout le temps) et sa direction est déviée.


Bilan après lecture du dossier par Pierrre de FELICE :

Notre travail contient des erreurs, puisque nous n'avons pas relevé les bulletins météorologiques aux mêmes heures et nous avonc choisi deux villes trop éloignées, il peut donc avoir d'autres paramètres qui jouent entre Clermont-Ferrand et Aurillac. Le résultat de notre expérience n'est donc pas fiable.